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Le projet

Une passion

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La création de LaClave Dance Studio est le fruit d’une longue histoire d’amour, celui que sa fondatrice, Camille Saada, porte depuis longtemps à la culture populaire sud-américaine, aux rythmes afro-latinos, à la danse en général et à la salsa colombienne en particulier.

Savoir écouter les rythmes qui nous habitent et qui nous traversent serait la clé d’une vie saine. C'est de cette intuition fondamentale que LaClave Dance Studio tire son nom. Les claves, ce sont les deux bâtons cylindriques de bois d’une vingtaine de centimètres qui claquent quand on les entrechoquent et résonnent dans le creux de la main du musicien. Par métonymie, en Amérique latine on appelle « la clave » le schéma rythmique produit par cet instrument et qui caractérise la salsa en tant que genre musical. La clave signifie aussi "la clé", recouvrant alors la même polysémie qu'en français : la clé, mais encore le code, le mot de passe, le secret, la solution. LaClave, rythme originel, pulsation vitale, structure fondatrice.

 

Une ambition

 

La création de LaClave Dance Studio a pour but de participer à la diffusion et à l’essor de la salsa colombienne en France.

 

La salsa se danse déjà en Europe, et elle y compte même de nombreux adeptes. Mais seuls les styles cubains et portoricains ont jusqu’ici réussi à s’y imposer. Depuis quelques années, la salsa caleña s’exporte doucement aux Etats-Unis et en Europe par le biais de professeurs et de danseurs qui voyagent ou s’installent à l’étranger pour y enseigner. Mais ils se comptent encore aujourd’hui sur les doigts de la main. 

 

On peut expliquer ce décalage au moins partiellement par l’image erronée - ou du moins lacunaire - que se fait souvent le public étranger de la salsa colombienne. Et ce pour une bonne raison : la majorité des représentations qui lui parviennent sont celles des shows exportés internationalement (on pense notamment à la compagnie Swing Latino qui accompagne régulièrement Jenifer Lopez sur ses tournées), et qui sont caractérisés par des mouvements de jambes excessivement rapides et des acrobaties spectaculaires. Une salsa réservée aux professionnels, en somme. 

Mais c’est occulter la dimension profondément culturelle et sociale de la salsa caleña. A Cali, la salsa se danse à tous les coins de rue, à toute heure du jour (et de la nuit). La salsa de Cali est aussi une salsa sociale, c’est une salsa vivante, ludique, accessible à tous et qui évolue en permanence au contact des autres styles. Elle porte en son sein une énergie et une joie de vivre singulières ; elle catalyse l’ambiance chaleureuse et festive de la ville de Cali. 

C’est cette salsa - que le public européen commence à peine à découvrir - que LaClave Dance Studio a pour but de diffuser et de promouvoir. 

   

Cette ambition se concrétise au sein d’un volet pédagogique : LaClave Dance Studio est d’abord une école qui propose des cours de groupes réguliers, mais aussi des workshops ponctuels destinés à permettre aux nouveaux venus de s’y initier, ou aux habitués à approfondir leurs connaissances à travers le travail d’un aspect particulier de cette danse.   

Cette ambition se concrétise également à travers l’élaboration de partenariats destinés à accueillir les danseurs et les professeurs colombiens et à les aider à exporter leur projet à Paris. Lieu d’accueil et de partage, LaClave Dance Studio est une porte ouverte pour la Colombie à Paris.

 

 LaClave Dance Studio est aussi un foyer de création, où prennent naissance et se construisent des projets artistiques tels que la préparation de spectacles de danse ou l’entraînement à des compétitions de salsa.   

 

Une conviction

 

La création de LaClave Dance Studio repose sur une conviction essentielle : tout le monde peut danser. Conviction pédagogique, mais conviction sociale aussi, qu’on osera reformuler en ces termes : tout le monde devrait danser. Au-delà de la connexion à notre propre corps à laquelle nous invite toute forme de danse, la salsa a cela de particulier qu’elle est une danse de couple, à laquelle on prête qui plus est – et à juste titre – le trait d'une sensualité prononcée. Elle questionne donc plus précisément la rencontre de deux corps, auxquels elle offre des possibilités de communication nouvelles. Parce qu’elle fonctionne comme un langage qui transcenderait les barrières de la langue, mais aussi tout simplement parce qu’elle est une danse du soleil et de la joie, la salsa crée du lien social et aide à fédérer des communautés. 

 

Tout le monde peut danser… Encore faut-il avoir la bonne méthode. 

La « méthode de la bilatéralisation » est née d’un désir de saisir, sous une forme théorisée, la salsa sociale que l'on danse à Cali. L’auteure de cette méthode, Luz Aydé Moncayo, surnommée « la Maestra du détail », a passé de longues années à observer les habitants de Cali danser dans les lieux de sociabilité traditionnels de la ville : les bars, les salles de fête, les viejotecas, la rue. Elle s’est ensuite employée à répertorier, nommer, décomposer et analyser tous les mouvements et les pas observés. Elle a enfin cherché la manière la plus simple et la plus efficace de les enseigner. Inspirée des données de la neurosciences, elle développe alors une méthode destinée à solliciter avec la même insistance l'hémisphère droit du cerveau que le gauche.  En effet, dans la danse, la grande majorité des êtres humains sollicitent leur côté droit de manière fluide et naturelle - sans réfléchir - alors qu'au contraire l'exécution du même mouvement du côté gauche demande presque systématiquement réflexion. La "méthode de la bilatéralisation" a donc été pensée de manière à ce que, seul ou en couple, nous parvenions à donner aux mouvements exécutés à gauche la même puissance, la même énergie et la même fluidité que l'on met dans les mouvements que l'on exécute à droite. On offre alors au corps et à l'esprit l'opportunité d'un équilibre jubilatoire.

 

L'enseignement dispensé à LaClave Dance Studio se fonde sur ces grands principes. Passionnée de pédagogie, Camille questionne et perfectionne chaque jour sa méthode d’enseignement, décidée à prouver que la danse peut accueillir tout le monde et qu’il n’y a pas de barrière qui tienne face à la patience du professeur et à la motivation de l’élève. 

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